Un an après le lancement de la GTEC Pays de Vannes et une première étude des besoins en compétences dans les métiers du numérique, une nouvelle enquête a été réalisée en février 2023 pour observer la réalisation des recrutements sur la période de 12 mois et les évolutions des besoins sur le secteur.

Rappel des résultats de l’enquête de février 2022

Les entretiens avaient été menés, entre le 26 janvier et le 22 février 2022, auprès de15 entreprises :

• Entreprises ayant une activité de prestataire du numérique : éditeurs, sociétés de conseil, intégrateurs de logiciels métiers, agences de webmarketing
• La somme des effectifs des entreprises correspondait à un total de 400 salariés

Une première synthèse de l’expérimentation est proposée ci-après.

L’objectif était de comprendre quelles étaient les politiques de recrutement des entreprises, leurs difficultés, leur pratique en matière de formation professionnelle (formation formelle ou autoformation de leurs collaborateurs) et de faire le point sur leurs besoins en matière de compétences.

En février 2022, le potentiel de création d’emploi dans l’année était ainsi de 63 postes, soit une croissance prévisionnelle de l’effectif global de 16% :

Ces estimations obtenues par échantillonnage corroboraient les études régionales répertoriant les besoins prioritaires sur les métiers du développement et de la gestion de projet notamment.

Modélisation des besoins

A partir des prévisions de recrutement, la démarche GTEC a conduit à analyse les besoins recueillis selon une entrée « compétences », selon le modèle proposé par l’OPIIEC (observatoire des métiers de la branche professionnelle).

La synthèse de l’enquête peut être retrouvée ici : https://www.territoire-apprenant.bzh/blog/competences-actuelles-et-futures/299-gtec-pays-de-vannes-metiers-du-numerique-point-d-etape-janvier-avril-2022.html

Enquête 2023 : premières comparaisons

Afin de mobiliser le moins de temps disponible pour les entreprises, l’enquête a été menée sur la base d’un questionnaire en ligne.

L’enquête 2023 ne portait donc pas sur des éléments qualitatifs tels qu’ils avaient pu être recueillis 12 mois auparavant, mais visait une estimation quantitative des effectifs et des projets de recrutement.

Evolution des effectifs

Le comparatif a été réalisé sur un périmètre constant, en tenant compte des réponses des 11 entreprises ayant répondu à la fois à l’enquête de février 2022 et à celle de février 2023.

L’effectif considéré de ces 11 entreprise était de 340 salariés en février 2022. A cette époque, elles prévoyaient la création de 40 postes supplémentaires, soit un accroissement prévisionnel de leur effectif de 12%.

Un an plus tard, ces 11 mêmes entreprises ont un effectif global de 386 salariés, soit un accroissement des effectifs de +14%.

On donne dans les tableaux ci-dessous le détail par grandes fonctions ; pour des questions de clarification des catégories de métiers, le questionnaire 2023 est basé sur 4 grandes fonctions au lieu de 6, moyennant un correctif sur les données de départ.

L’analyse demeure globale et on constate que l’accroissement des effectifs correspond sensiblement aux prévisions données par les entreprises.

Projets de recrutement dans les 12 mois

L’échantillonnage 2023 intègre 2 entreprises supplémentaires qui n’avaient pas été sollicitées en février 2022. Les chiffres ci-dessous correspondent à 13 entreprises de service numérique. On détaille dans le tableau ci-dessous l’effectif actuel par grande fonction et la prévision de recrutement :  

Après une certaine incertitude observée fin 2022, le rythme des recrutements conserve un rythme relativement soutenu au début de l’année 2023.

Historique et tension sur les recrutements

Les tensions restent fortes sur le secteur des métiers du numérique.

Si on additionne de façon arithmétique les recrutements réalisés (18%) et les postes non pourvus (9%), on peut extrapoler que sur une base de 3 recrutements « potentiels » à effectuer dans l'année passée,

• 2 recrutements ont été effectivement réalisés
• 1 recrutement n’a pas pu être fait (postes non pourvus)

En 2023, comment mieux recruter ?

L’enquête comprenait une deuxième partie visant à recueillir l’avis des entreprises sur les pistes de travail à privilégier pour répondre aussi bien collectivement (à l’échelle du territoire) qu’au niveau de chaque entreprise individuellement.

Q1/3 : les entreprises étaient questionnées sur les types d’actions à engager, parmi 5 types d’actions :

• Publication et mise en valeur des postes à pourvoir
• Améliorer les transports en commun, accès gare, covoiturage
• Liste de logements disponibles, lien avec des agents de relocation
• Connaissance de l'offre de formation disponible en local
• Campagne de communication territoriale pour attirer des talents

Deux réponses complémentaires ont été données :

• BSPCE (souscription de parts de créateur d'entreprise)
• Développement depuis l'interne des liens avec les écoles

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Q2/3 : Les entreprises étaient questionnées sur les actions susceptibles de les aider, parmi 7 propositions :

• Prestation cabinet/agence de recrutement : définition de poste, présélection…
• Disposer d'un appui sur la fonction RH : GPEC, GEPP, plan de formation
• Pouvoir mobiliser un complément de formation lors de l'embauche
• Services pour la famille, les enfants, les activités extraprofessionnelles
• Etre accompagné pour améliorer votre marque employeur
• Ingénierie et montage de formation répondant à vos besoins spécifiques
• Accompagnement dans la formation continue et plan d'entreprise

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Q3/3 : une dernière question ouverte permettant aux répondants de compléter :

Autres freins au recrutement... et pistes de solutions pour les lever...3 réponses

• Résoudre le problème de logement

• Les jeunes talents recherchent des zones dynamiques pour rencontrer d'autres jeunes, faire la fête etc. Nous avons un beau territoire mais qui ne permet pas facilement aux jeunes de s'y installer (prix du logement), de s'y divertir comme ils le souhaitent (nos équipes nous citent souvent des villes telles Nantes ou Rennes où les activités sont plus nombreuses et les jeunes plus nombreux également).
• Avec la hausse des prix de l'immobilier à Vannes, il est urgent d'avoir des mesures favorables à l'établissement des jeunes et des familles sur Vannes. Il faut également améliorer les infrastructures

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Contact projet GTEC

Pour toute demande concernant le projet GTEC, contacter le Chargé de mission de l’association Printemps de l’entreprise :

Philippe CUSSON - p.cusson@printemps-entreprise.com